Audi A6 TFSI quattro : comment profiter d’une berline puissante et apaisante au quotidien ?

Sally
Rédigé par Sally

Rédactrice web spécialisée dans les thématiques maison, jardin, décoration intérieure et automobiles

Design, dimensions et habitabilité

Un look modernisé et plus agressif

Dès le premier regard, l’A6 TFSI quattro impose. La mise à jour renforce le style. On note des blocs optiques unifiés, une immense calandre, des inserts noirs dans le bouclier et des jantes sport, surtout avec le pack S line Exterieur.

À l’arrière, la poupe étirée, des feux façon SUV et de grosses sorties d’échappement dessinent un profil statutaire, sans ostentation.

Un gabarit de segment E assumé

Au sein de la catégorie des grandes berlines, elle coche les cases principales : 4,94 m de long, 1,88 m de large, 1,45 m de haut et 2,92 m d’empattement. Le profil met en valeur les proportions. Les poignées affleurantes s’intègrent proprement.

Le coffre propose 452 litres, suffisant au quotidien, mais l’ouverture de berline limite la praticité par rapport à un liftback.

Ingéniosités utiles au quotidien

Bonne surprise : le toit remplace la traditionnelle casquette par des vitres à occultation électrique, façon Renault Rafale. Le mécanisme reste propre, silencieux et efficace. Sur la route, ce point pèse autant que la ligne : les trajets restent calmes, sans compromis sur la lumière à bord.

À bord: techno à fond, ergonomie en question

Écrans à gogo et fluidité

L’habitacle présente une forte présence d’écrans. On trouve de grands compteurs numériques personnalisables, un écran central multimédia intégré à la casquette et un affichage passager. L’ensemble paraît fluide et réactif, avec des graphismes nets et une logique d’interface maîtrisée.

Qualité perçue et confort

Les matériaux paraissent soignés et l’assemblage précis : du premium à l’allemande. Seul bémol : la laque noire du tunnel central montre rapidement des micro-rayures. Les sièges avec appuis-têtes intégrés mêlent look sportif et moelleux sur longs trajets.

À l’arrière, la banquette reste confortable, mais le dossier gagnerait à être un peu plus incliné.

Toucher vs boutons: sécurité

Mais concrètement, que signifie ceci au volant ? La disparition d’un panneau de clim dédié oblige à passer par l’écran, ce qui peut distraire. Des essais indépendants montrent que les commandes tactiles exigent souvent plus d’étapes et plus de temps d’attention que des boutons physiques, parfois jusqu’à deux fois plus.

Notre avis : des raccourcis tactiles paramétrables ou un bouton favori conviendraient ; ici, aucune touche simple ne mémorise ou ne rappelle les réglages préférés. Pour le meilleur ou pour le pire ? À vous de voir, mais nous restons prudents. 🚨

Moteur 3.0 V6 TFSI: le bon choix

Chiffres clés et hybridation 48V

Le V6 3.0 TFSI combine compresseur et micro-hybridation 48V. Puissance : 367 ch, couple : 550 Nm. Transmission : S tronic à 7 rapports et quattro.

Masse : 2 055 kg. Le 0–100 km/h s’effectue en 4,7 s, vitesse maximale limitée à 250 km/h. Résultat : une proposition typée haute performance du segment E.

Sur la route: léger, précis, silencieux

À mon avis, c’est la grande force de l’A6. Malgré la masse, la direction reste vive et précise. Le châssis abaissé de 20 mm stabilise les manœuvres rapides sans nuire au confort.

Le travail d’insonorisation s’avère excellent : moteur et boîte dialoguent en douceur, sans à-coups, et les aides demeurent présentes sans être envahissantes. ✅

Avantages et inconvénients

  • Avantages :
    • Performance instantanée et disponible à bas régime.
    • Polyvalence : conduite détendue ou plus sportive, maîtrisée.
    • Confort et silence de roulement au-dessus de la moyenne.
  • Inconvénients :
    • Masse élevée : impact sur la consommation en conduite énergique.
    • Réglages personnalisés non rappelés d’un seul clic ; navigation entre menus nécessaire. ❌
    • Coût d’achat et options qui augmentent rapidement.
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Prix, concurrence et coût de possession

Tarifs et options qui grimpent vite

Au sein de la gamme, l’A6 débute à 241 000 PLN (2.0 TFSI 204 ch, traction). Les diesel commencent à 269 900 PLN, et la version quattro à 282 400 PLN. La version testée, l’A6 TFSI quattro S tronic, démarre à 340 600 PLN : la facture franchit facilement 400 000 PLN avec packs et options.

Positionnement : marché premium, ticket d’entrée accessible mais configuration idéale coûteuse.

A6 vs BMW Série 5 vs Mercedes Classe E

👇

  • Conduite : l’A6 mise sur l’équilibre et l’aisance, moins démonstrative qu’une BMW Série 5, souvent plus pointue et joueuse. Pour la rigueur et le silence, l’A6 marque des points ; pour l’agilité pure, la BMW garde l’avantage.
  • Technologie intérieure : la Mercedes Classe E pousse fort avec son MBUX et son grand Superscreen, très visuel. L’A6 reste plus sobre et fluide, mais le recours massif au tactile sans boutons dédiés peut irriter. La BMW, avec son iDrive et commandes mixtes, offre un bon compromis.
  • Coût de possession : décote et prix des options font la différence selon les marchés. Audi et BMW se tiennent de près ; Mercedes conserve souvent une bonne valeur résiduelle sur les versions bien dotées. Sur longue distance, un six cylindres diesel chez les rivaux reste plus sobre.

Offre et recommandation d’achat

  • Moteur : 3.0 V6 TFSI mild-hybrid si l’acheteur souhaite des performances sans sacrifier le confort.
  • Châssis : suspension abaissée ou adaptative si disponible, pour stabilité et souplesse.
  • Pack : S line Exterieur pour le look et les jantes.
  • Conseil : il paraît préférable de choisir un pack techno complet (aides, audio) plutôt que des options dispersées ; la revente y gagne.

Offres de lancement : des remises packagées sur l’infotainment et les aides apparaissent régulièrement chez Audi. Il convient de demander un devis comparant pack et options à la carte, l’écart peut surprendre. ➡️

Ce que nous retenons

Nous avons testé une grande berline qui maîtrise son propos : statutaire, ultra confortable et très efficace. L’A6 TFSI quattro séduit par sa facilité de conduite et par un V6 polyvalent qui apporte des performances constantes sans forcer. L’ergonomie tout-tactile divise, mais la qualité globale rassure.

À qui s’adresse-t-elle ?

Aux conducteurs qui recherchent une berline de direction discrète mais rapide, plus « zen » qu’une BMW Série 5 et moins démonstrative qu’une Mercedes Classe E. Pour des semaines partagées entre autoroute et rendez-vous urbains, la proposition paraît cohérente.

Et maintenant ?

Il est recommandé d’effectuer un essai le même jour que les rivales et d’utiliser vos trajets du quotidien ainsi que vos gestes habituels (clim, navigation, aide au stationnement). La question n’est plus « qui a le plus grand écran ? », mais « qui fatigue le moins après 300 km ? ». Pour vous, le vrai luxe se résume au silence, à la réactivité ou aux raccourcis bien placés ?

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